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dimanche 8 mars 2015

La crise est partout. Elle est à gérer.

 

C'est du moins ce qu'affirme sur un ton définitif l'université Paris II (Panthéon Assas) dans un de ses Massive Open Online Course - cours en ligne avec un peu de monde - portant sur la gestion de crise.
La ficelle, évidemment, n'est pas neuve, et on perdrait du temps à énumérer tous les charlatans qui annoncent la fin des temps pour vendre du papier, réactualisant avec plus ou moins d'inventivité le thème de l'horloge de l'apocalypse.

Alors qu'à bien y réfléchir, on ne peut que se rendre à l'avis de Jacques Prévert, à savoir que le problème, ce ne sont pas les crises du capitalisme, mais le capitalisme lui-même.

mercredi 4 mars 2015

Le bruit et les odeurs


Pris de nostalgie, le Compilateur vous offre, loyaux lecteurs, ses souvenirs émus d'un homme d’État d'une envergure exceptionnel, un titan qui foulait notre beau pays la France il n'y a encore pas si longtemps.


Un philosophe politique égalant Machiavel, promis à l'éternité.

Marchez dans ses pas immenses, pour vous sentir enfin dans la peau de Jacques Chirac.

dimanche 21 septembre 2014

Pot-pourri de rentrée


La solution au mal-être humain testée sur des animaux. Encore un effort.

Philosophie et culture pop. I kissed Hegel, and I liked it.

Tourisme apatrido-hipster et loisirs créatifs.

Obsolescence programmée et vanité des gadgets. Une fable avec des robots.

mardi 22 juillet 2014

Un héros méconnu de l'audiovisuel français

Jean-Luc Azoulay, alias Jean-François Porry, alias Fitzgerald Artman, alias Frédéric Mercury, est le créateur de 33 séries françaises, principalement durant les années 1980 et 1990. On lui doit notamment Hélène et les garçons, La Philo selon Philippe, Le Miel et les Abeilles, Les Années Fac', Les filles d'à côté, Les Vacances de l'Amour, Premiers Baisers et Salut les Musclés.
Ce démiurge de la sitcom est également producteur : il a notamment produit ou coproduit L'Instit', Navarro et Les Rois Maudits (entre autres), à travers ses entreprises de production AB Productions puis JLA Holding (JLA, pour Jean Luc Azoulay).
L'écriture de chansons est son violon d'Ingres. Il en a écrit plus de 1200, avec comme interprètes notables Dorothée, Les Musclés (La fête au village, La Merguez Party), Hélène (Je m'appelle Hélène), Carlos ou Rika Zaraï. Perfectionniste et soucieux de la cohérence musicale des émissions qu'il produit (Club Dorothée, Des millions de copains), il a écrit les génériques de Bioman, Les Chevaliers du Zodiaque, Nicky Larson, Dragon Ball (entre autres, une fois de plus).
Le compilateur rend hommage à un considérable bonhomme.

dimanche 13 juillet 2014

Non non ma fille, vous n'irez pas danser...

 
Une énième réinterprétation du topos 
de la répression parentale des loisirs adolescents ;
Un audacieux syncrétisme de Sur le pont d'Avignon 
et de Spiral Tribe ;
Un recyclage romano-égyptien du conte de Cendrillon ;
La dernière comédie musicale de Luc Plamondon, 
Cindy, est au moins tout ça - et peut-être davantage.

jeudi 5 juin 2014

Khi-deux nous deux

La corrélation permet-elle de supposer la causalité ?
Le Compilateur a rassemblé un petit dossier documentaire, avec l'aide d'aimables amis :
Ça corrèle un peu, beaucoup, à la folie.


lundi 12 mai 2014

La java des bombes atomiques


Mon oncle un fameux bricoleur
Faisait en amateur
Des bombes atomiques
Sans avoir jamais rien appris
C´était un vrai génie
Question travaux pratiques
Il s´enfermait toute la journée
Au fond de son atelier
Pour faire des expériences
Et le soir il rentrait chez nous
Et nous mettait en transe
En nous racontant tout...

vendredi 25 avril 2014

Les Polonais ont une âme



Nouvelle cassante : certains slaves occidentaux semblent capables de sensiblerie, comme il apparaît très clairement dans cette troublante vidéo.

Ce doit probablement être le contact prolongé avec la grande civilisation allemande.

jeudi 24 avril 2014

Phylis, tout est foutu, je meurs de la vérole


Phylis, tout est foutu, je meurs de la verolle,
Elle exerce sur moy sa derniere rigueur :
Mon vit baisse la teste & n’a point de vigueur,
Un ulcere puant a gasté ma parole.

J’ay sué trente jours, j’ay vomi de la colle ;
Jamais de si grands maux n’eurent tant de longueur :
L’esprit le plus constant fut mort à ma langueur,
Et mon affliction n’a rien qui la consolle.

Mes amis plus secretz ne m’osent approcher ;
Moy-mesme, en cet état, je ne m’ose toucher.
Philis, le mal me vient de vous avoir foutue.

Mon Dieu ! je me repans d’avoir si mal vécu,
Et si vostre courroux à ce coup ne me tue,
Je fais voeu desormais de ne foutre qu’en cul.



Théophile de Viau, 
sonnet extrait du Parnasse des poètes satyriques, Paris, 1622.

mercredi 23 avril 2014

Pour un exil social

Des terres reculées de la Flandre française,
des miséreux partent, à la recherche d'une vie meilleure,

Suce moi dans ma lambo sans faire de tâches


Comme Leclerc entra aux Invalides,
avec son cortège d'exaltation dans le soleil d'Afrique, 

Retour aux classiques

Aujourd'hui, le compilateur vous propose un quizz : qui a écrit les paragraphes suivants ?

Cette race est généralement petite, certaines même de ses tribus ne dépassent pas les proportions réduites des nains. La structure des membres, la puissance des muscles sont loin d’égaler ce que l’on voit chez les blancs. Les formes du corps sont ramassées, trapues, sans beauté ni grâce, avec quelque chose de grotesque et souvent de hideux. Dans la physionomie, la nature a économisé le dessin et les lignes. Sa libéralité s’est bornée à l’essentiel : un nez, une bouche, de petits yeux sont jetés dans des faces larges et plates, et semblent tracés avec une négligence et un dédain tout à fait rudimentaires. Évidemment, le Créateur n’a voulu faire qu’une ébauche. Les cheveux sont rares chez la plupart des peuplades. On les voit cependant, et comme par réaction, effroyablement abondants chez quelques-unes et descendant jusque dans le dos ; pour toutes, noirs, roides, droits et grossiers comme des crins. Voilà l’aspect physique de la race jaune.

Quant à ses qualités intellectuelles, elles ne sont pas moins particulières, et font une opposition si tranchée aux aptitudes de l’espèce noire, qu’ayant donné à cette dernière le titre de féminine, j’applique à l’autre celui de mâle, par excellence. Un défaut absolu d’imagination, une tendance unique à la satisfaction des besoins naturels, beaucoup de ténacité et de suite appliqué à des idées terre à terre ou ridicules, quelque instinct de la liberté individuelle, manifesté, dans le plus grand nombre des tribus, par l’attachement à la vie nomade, et, chez les peuples les plus civilisés, par le respect de la vie domestique ; peu ou point d’activité, pas de curiosité d’esprit, pas de ces goûts passionnés de parure, si remarquables chez les nègres : voilà les traits principaux que toutes les branches de la famille mongole possèdent, en commun, à des degrés différents. De là, leur orgueil profondément convaincu et leur médiocrité non moins caractéristique, ne sentant rien que l’aiguillon matériel, et ayant trouvé dès longtemps le moyen d’y satisfaire. Tout ce qui se fait en dehors du cercle étroit qu’elles connaissent leur paraît insensé, inepte, et ne leur inspire que pitié. Les peuples jaunes sont beaucoup plus contents d’eux-mêmes que les nègres, dont la grossière imagination, constamment en feu, rêve à tout autre chose qu’au moment présent et aux faits existants.

Réponse A : Manuel Valls.
Réponse B : Patrick Buisson.
Réponse C : Jean-Vincent Placé.

La solution, ici.

Pro pro pro

Le monde de la servitude en costard version techno : http://youtu.be/BWnwl_AC2ew