Aujourd'hui, le compilateur vous propose un quizz : qui a écrit les paragraphes suivants ?
Cette race est généralement petite,
certaines même de ses tribus ne dépassent pas les proportions
réduites des nains. La structure des membres, la puissance des
muscles sont loin d’égaler ce que l’on voit chez les blancs. Les
formes du corps sont ramassées, trapues, sans beauté ni grâce,
avec quelque chose de grotesque et souvent de hideux. Dans la
physionomie, la nature a économisé le dessin et les lignes. Sa
libéralité s’est bornée à l’essentiel : un nez, une bouche, de
petits yeux sont jetés dans des faces larges et plates, et
semblent tracés avec une négligence et un dédain tout à fait
rudimentaires. Évidemment, le Créateur n’a voulu faire qu’une
ébauche. Les cheveux sont rares chez la plupart des peuplades.
On les voit cependant, et comme par réaction, effroyablement
abondants chez quelques-unes et descendant jusque dans le dos ;
pour toutes, noirs, roides, droits et grossiers comme des crins.
Voilà l’aspect physique de la race jaune.
Quant à ses qualités intellectuelles, elles ne sont pas
moins particulières, et font une opposition si tranchée aux
aptitudes de l’espèce noire, qu’ayant donné à cette dernière le
titre de féminine, j’applique à l’autre celui de mâle, par
excellence. Un défaut absolu d’imagination, une tendance unique
à la satisfaction des besoins naturels, beaucoup de ténacité et
de suite appliqué à des idées terre à terre ou ridicules,
quelque instinct de la liberté individuelle, manifesté, dans le
plus grand nombre des tribus, par l’attachement à la vie nomade,
et, chez les peuples les plus civilisés, par le respect de la
vie domestique ; peu ou point d’activité, pas de curiosité
d’esprit, pas de ces goûts passionnés de parure, si remarquables
chez les nègres : voilà les traits principaux que toutes les
branches de la famille mongole possèdent, en commun, à des
degrés différents. De là, leur orgueil profondément convaincu et
leur médiocrité non moins caractéristique, ne sentant rien que
l’aiguillon matériel, et ayant trouvé dès longtemps le moyen d’y
satisfaire. Tout ce qui se fait en dehors du cercle étroit
qu’elles connaissent leur paraît insensé, inepte, et ne leur
inspire que pitié. Les peuples jaunes sont beaucoup plus
contents d’eux-mêmes que les nègres, dont la grossière
imagination, constamment en feu, rêve à tout autre chose qu’au
moment présent et aux faits existants.
Réponse A : Manuel Valls.
Réponse B : Patrick Buisson.
Réponse C : Jean-Vincent Placé.
La solution,
ici.